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mercoledì 28 febbraio 2024

TWO YEARS OF WAR IN UKRAINE: PRELIMINARY RESULTS AND PROSPECTS

by Oleg Vernik


February 24, 2024 marks a very sad anniversary: exactly two years ago, Russian President Putin ordered his troops to launch the so-called “Special Military Operation” and invade Ukraine. The Ukrainian people faced a threat to their very survival and independent development. Prior to the attack, Putin publicly claimed that there was no independent Ukrainian people and that Ukraine was invented by Lenin. However, the heroic resistance of the people did not allow the Russian dictator’s plans to materialize. Ukraine managed to offer a worthy resistance to the “world’s second army” and our struggle continues. It continues, no thanks to, but in spite of, the corrupt bourgeois Zelensky government, which has recently clearly demonstrated all facets of its insanit

[...]

Resignation of General Zaluzhny, corruption in the country and the army

On February 8, 2024, Zelensky dismissed the Commander-in-Chief of the Armed Forces Valery Zaluzhny. I previously wrote that the general has recently significantly surpassed President Zelensky in his popularity ratings. The entire systemic opposition in Ukraine began to rally around General Zaluzhny. The political prospects of Zelensky’s team under the army leadership of his main opponent Zaluzhny became very illusory. Analysts predicted Zaluzhny’s dismissal. According to available information, a few days before his dismissal, President Zelensky called Zaluzhny and invited him to write a statement of voluntary resignation, but he refused. In this situation, Zelensky had to make an extremely unpopular decision: to dismiss the people’s favorite general, whose name is associated with the successes of Ukraine in defending itself from the aggression of Russian imperialism.

General Syrsky, close to the Presidential Office, was appointed as the new Commander-in-Chief of the Armed Forces. It is still too early to draw conclusions about the new Commander, however, it must be admitted that some of his first public steps enjoy approval both among the military in the front line and among the population. Syrsky understands that the initial attitude of the people characterized him as “Zelensky’s striker”. And he needed to transform that attitude with some populist measures. One of his first steps was the initiation of the so-called audit in the army. It turned out that about 1 million people were mobilized, but only 300,000 of them directly participate in the battles at the front and have not been rotated for 2 years. Where were 700,000 mobilized people lost and why is there no rotation of front-line military units and formations?

venerdì 23 febbraio 2024

SOUTIEN À L’UKRAINE RÉSISTANTE*

de Roberto Massari et Michele Nobile

(membres des Brigades éditoriales de solidarité)


L’affirmation selon laquelle Poutine est en train de gagner sa guerre d’invasion apparaît souvent dans la presse internationale. Ce n’est pas vrai: Poutine a perdu politiquement dès les premiers mois de la guerre, car son objectif était d’atteindre Kyiv et de renverser le gouvernement en place pour le remplacer par un gouvernement pro-russe. Il n’y est pas parvenu et a dû s’arrêter dans les territoires frontaliers déjà occupés avant l’invasion. À partir de là, il ne peut plus avancer, mais l’armée ukrainienne ne peut pas non plus les reprendre.

Là où la défaite de Poutine est la plus évidente, c’est dans le renforcement de l’OTAN, qui n’aurait pas eu lieu sans l’agression. (Entrée de Finlande et Suède)

L’unité avec laquelle l’UE a réagi marque également un troisième niveau de la défaite de Poutine. L’unification européenne (fait positif dans la mesure où elle a surmonté des nationalismes séculaires) a progressé à pas de géant grâce à Poutine. Le récent vote du gouvernement hongrois en faveur du financement de l’Ukraine le prouve également.

D’autre part, en faveur de Poutine, il y a un processus qui se dessine lentement à l’échelle internationale, à savoir la convergence sur le terrain réactionnaire de l’anti-américanisme des principales dictatures du monde: Russie, Chine, Corée du Nord, Iran, certains pays arabes, certains pays d’Amérique latine, avec des attitudes ambiguës de la part des Brics. Ce scénario international va au-delà de la guerre en Ukraine et constitue une menace sérieuse pour l’humanité: l’avenir pourrait voir un élargissement du conflit entre un front de pays capitalistes imparfaitement démocratiques et un front de pays capitalistes dictatoriaux, qui restent souvent liés à des idéologies médiévales, comme dans le cas de l’Iran. Le régime iranien est une honte pour l’humanité, mais il en va de même pour la Corée du Nord, vétéran du stalinisme.

Face à cette situation dangereuse qui pourrait déboucher sur un conflit mondial, force est de constater l’impuissance des classes populaires (pays par pays) et l’absence de forces de gauche dignes de ce nom, capables de changer le cours de l’histoire.

La campagne de solidarité avec l’Ukraine a montré le peu qu’il reste de la gauche dans les principaux pays capitalistes, mais aussi le vide qui se cache derrière les mouvements prétendument pacifistes. Ceux-ci ont appelé à la reddition de l’Ukraine, en la camouflant sous le mot «paix», sans faire de distinction entre les attaqués et les agresseurs.

Il en a été de même pour le pogrom du Hamas contre les kibboutzim israéliens: un événement qui ne peut être considéré comme distinct de la guerre en Ukraine. Dans l’ancienne gauche, rares sont ceux qui condamnent le Hamas pour avoir déclaré la guerre à Israël, pour son refus de livrer des otages et pour le cynisme avec lequel il sacrifie les masses palestiniennes à Gaza.

En Italie, les manifestations anti-israéliennes ont pris une tournure de «gauche» clairement antisémite. Et la montée de l’antisémitisme dans l’ancienne gauche est certainement un triste signe des temps que nous vivons. En Italie, l’antisémitisme et l’antiukrainisme se côtoient quotidiennement.

Nous, à Utopia rossa, qui avons été à l’avant-garde de la solidarité avec l’Ukraine dès le premier instant, devons honnêtement admettre que nous n’avons pas réussi à créer un courant de solidarité au sein de la gauche. Nous avons cependant publié trois livres qui nous permettent d’opérer au moins sur le terrain de la propagande: Michele Nobile, Invasioni russe. Polonia 1939/ Ucraina 2022 (2022) et Brigate editoriali di solidarietà, Ucraina dalla A alla Z, (2023); et pour comprendre les origines du régime russe actuel, Roberto Massari, Se questi sono uomini... Dalla Čeka a Kronštadt al Gulag (2024). 

* Paru dans Soutien à l’Ukraine résistante, n. 27, 24 février 2024.

Les Brigades éditoriales de solidarité ont été créées au lendemain de l’agression de la Russie poutinienne contre l’Ukraine. Elles regroupent les éditions Syllepse (Paris), Page2 (Lausanne), M Éditeur (Montréal), Spartacus (Paris) et Massari editore (Italie), les revues New Politics (New York), Les Utopiques (Paris) et ContreTemps (Paris), les sites À l’encontre (Lausanne) et Europe solidaire sans frontières, les blogs Entre les lignes entre les mots (Paris) et Utopia Rossa, ainsi que le Centre Tricontinental (Louvain-la-Neuve) et le Réseau syndical international de solidarité et de luttes.

À l’encontre: https://alencontre.org/ Centre Tricontinental: www.cetri.be/ ContreTemps: lesdossiers-contretemps.org Éditions Page 2: https://alencontre.org/ Éditions Spartacus: www.editions-spartacus.fr/  Éditions Syllepse: www.syllepse.net/ Massari Editore, www.massarieditore.it Entre les lignes, entre les mots : https://entreleslignesentrelesmots.blog/ Europe solidaire sans frontières: www.europe-solidaire.org/ Les Utopiques: lesutopiques.org/ M Éditeur: https://m-editeur.info/ New Politics: newpol.org/ Réseau syndical international de solidarité et de luttes: laboursolidarity.org/ Utopia Rossa: http://utopiarossa.blogspot.com


Nella diffusione e/o ripubblicazione di questo articolo si prega di citare la fonte: www.utopiarossa.blogspot.com

lunedì 19 febbraio 2024

IN MEMORIA DI ALEKSEJ ANATOL’EVIČ NAVAL’NYJ

 di Roberto Massari

 

In memoria di questo coraggioso combattente per la libertà, ucciso di morte lenta dalla dittatura di Putin, pubblichiamo un breve capitolo dedicato ai più recenti delitti della polizia zarista-sovietica-putiniana tratto dal libro di Massari, Se questi sono uomini. Dalla Čeka a Kronštadt al Gulag, Bolsena 2024 [La Redazione] 

 

Cadaveri eccellenti

Con Putin il raggio d’azione del Fsb si è nuovamente esteso all’estero (cioè a paesi esterni alla Federazione russa e anche all’ex Impero sovietico) come accadeva all’epoca di Stalin. Il più celebre di questi assassinî ha avuto tanta risonanza internazionale che lo si può ricordare in due righe: Aleksandr Val’terovič Litvinenko (1962-2006), ex membro del Kgb e del Fsb, divenuto scomodo anche per aver sollevato l’accusa che i servizi russi lo avessero incaricato di uccidere l’oligarca miliardario russo Boris Abramovič Berezovskij (1946-2013), ex sostenitore di Putin e poi suo avversario. Litvinenko fu ucciso a Londra con avvelenamento da radiazione di polonio-210, un isotopo radioattivo del polonio. Berezovskij a sua volta morirà presso Londra in circostanze non chiare, per apparente «suicidio».


Un altro avversario di Putin, vicepremier con El’tsin, fondatore dell’Unione delle Forze di destra, contrario all’intervento armato del 2014 in Ucraina, il fisico Boris Efimovič Nemtsov (1959-2015), fu ucciso presso il Cremlino a colpi d’arma da fuoco. Le autorità fecero ricadere la colpa su dei militanti ceceni. 

Altrettanto celebre è stato il tentativo di uccidere il dissidente politico e blogger russo Aleksej Anatol’evič Naval’nyj (n. 1976). Leader di Russia del Futuro dal 2013, presidente della Coalizione democratica (copresieduta in precedenza da Boris Nemtsov), fondatore della Fondazione Anticorruzione, oppositore su posizioni nazionaliste e liberali, favorevole alla legalizzazione dei matrimoni omosessuali, critico irriducibile del partito nazional-liberista di Putin (Edinaja Rossija [Russia Unita]), è stato ridotto in fin di vita nel 2020 tramite avvelenamento con il Novičok, un agente nervino di «quarta generazione» che si cominciò a produrre in Urss nel 1971 su approvazione del Cc del Pcus. L’avvelena- mento avvenne su un aereo di linea russo (S7 Airlines) in volo da Tomsk a Mosca. Da successive indiscrezioni sembrerebbe che il veleno fosse stato fatto assorbire dalle mutande di Naval’nyj nell’albergo di Tomsk.

Le indagini di parte inglese hanno portato invece all’individuazione di una unità apposita del Fsb, specializzata in avvelenamenti con sostanze chimiche.

Naval’nyj ha ricevuto varie condanne dal Tribunale di Mosca, tra le quali quella di marzo 2022 che gli aveva inflitto 9 anni di carcere in una colonia penale di massima sicurezza. Ma ad agosto 2023, lo stesso Tribunale ha aggiunto 19 anni di «lager», e la Corte d’appello ha confermato la nuova sentenza in una sessione a porte chiuse, con l’imputato in videocollegamento.

venerdì 16 febbraio 2024

SECOND ANNIVERSARY OF THE RUSSIAN INVASION OF UKRAINE

by Michael Hertoft (Danimarca) e Andrej Iščenko (Ucraina)


ENGLISH - ITALIANO - РУССКИЙ

Two years have passed since Russia launched a full-scale war against Ukraine on February 24, 2022.

Since then, Russia continues its offensive, using all its military power, usually called the «second army of the world», and today, according to the Ukrainian side, it controls about one-fifth of the territory of Ukraine within the borders of 1991. Ukraine defends itself with variable success, has an absolutely legal right to do so, and must be supported in this.

In the winter of 2022–2023, we witnessed a large-scale missile and drone attack on the civil infrastructure of Ukraine, which aimed to make Ukraine cold and dark. It did not succeed, and although missile attacks and drone strikes continued in the winter of 2023-2024, they could not morally break Ukraine.


The front line hasn't changed very much until now, only minor settlements are changing hands. But this does not mean that the war has become less intense or that the situation has reached a certain equilibrium. On the contrary, everything is very unstable, and fights are usually fierce.

Over the past, Vladimir Putin has mobilized 300,000 soldiers from the civilian population, including prisoners. According to Vladimir Putin's estimates on January 14, 2024, the number of the occupying Russian army on Ukrainian soil was 617,000 people, while the Ukrainian side in the commentary estimated the number of the occupying forces to be slightly smaller - 443,000 people. With this army, Russia continues its offensive along the entire front line, which at the moment is approximately 1,200 km, and there have been several nodal skirmishes that have taken on a months-long fierce nature. For example, Russia spent huge military resources in an attempt to storm or surround Bakhmut and Avdiivka with huge losses of soldiers and armored vehicles, and the battles for Avdiivka and in the vicinity of Bakhmut are still ongoing. And on the left bank of the Dnieper, not far from Kherson, since October 2023, Ukrainians have created a bridgehead in the area of the small village of Krynka with a population of only 1,000 people, which resists all Russian attempts to crush and destroy it. But losses on both sides in the battles for the Krynka bridgehead amount to thousands of fighters, and the entire arsenal of weapons, including Russian aviation and guided aerial bombs, is used on the battlefield.

martedì 13 febbraio 2024

SULLA GUERRA FRA HAMAS E ISRAELE

CRITICA A UN ARTICOLO NEL GIORNALE DEI COBAS (N. 18)


di Roberto Massari

 

link all’articolo di Albertani: http://utopiarossa.blogspot.com/2023/12/discussione-su-israele-parte-1-di-3.html  

link alla risposta di Nobile: http://utopiarossa.blogspot.com/2023/12/discussione-su-israele-parte-2-di-3.html  

link alla risposta di Massari: http://utopiarossa.blogspot.com/2023/12/discussione-su-israele-parte-3-di-3.html

 link alle risposte di Bernocchi e Giuliani: http://utopiarossa.blogspot.com/2023/12/su-israele-e-palestina-continua-la.html

 

 

Nell’ultimo numero del giornale dei Cobas (n. 18, febbraio 2024) è apparso un lungo articolo - «La negazione del popolo palestinese» (pp. 34-5) - firmato da Giovanni Bruno. Cogliendo l’occasione che vede per sabato prossimo (17 febbraio) il 424° anniversario della morte di un altro G. Bruno, e volendo ribadire posizioni per me irrinunciabili contro l’antisemitismo «di sinistra», già espresse in precedenti articoli di Michele Nobile e miei, propongo le seguenti critiche. (Che non coinvolgono il buon articolo successivo di Roberto Giuliani - «Popoli senza Stato» (pp. 36-7) - che contrasta su un piano più generale con l’articolo di Bruno.)

 

Il sottotitolo già inizia male. Vi si parla di «pulizia etnica sionista», confondendo le vittime provocate da una guerra non voluta da Israele con l’intenzione di cancellare un’etnia. E si dimentica che Hamas ha potuto scatenare la guerra in corso (e per giunta riuscire ancora a resistere) grazie al sostegno indiretto avuto per anni dal governo di Netanyahu, che ha consentito ad Hamas di crescere, di armarsi e di costruire centinaia di km di tunnel sotterranei: alla faccia della pulizia etnica!

Israele non ha mai dichiarato l’intenzione di cancellare i palestinesi e ha sempre cercato di assorbirli nel proprio Stato (sia pure come cittadini di serie B), a differenza dei paesi arabi che per i palestinesi fuggiti nel 1948 hanno creato campi profughi, facendoli vivere in condizioni terribili e rifiutando di assimilarli nei propri Stati. Dopo 77 anni è incredibile che ancora esistano campi profughi palestinesi, anche se ormai in misura molto minore rispetto ai primi anni.

Questa falsità - di considerare Israele impegnato in pulizie etniche antipalestinesi - finge di ignorare una cosa che dopo Norimberga e negli attuali tribunali internazionali è ormai acquisita: il genocidio richiede un’intenzionalità genocida, una volontà di distruggere un popolo. Le guerre purtroppo uccidono e massacrano i civili, ma non è detto che tutti gli aggressori abbiano intenzioni genocide. Qui, tra l’altro, l’aggressore è Hamas che ha dichiarato guerra a Israele il 7 ottobre 2023. Se Hamas si arrendesse - anche per evitare ai palestinesi di Gaza le sofferenze che Israele sta loro infliggendo - la guerra finirebbe e così anche le accuse infondate di genocidio.

(A questo riguardo non posso non provare un brivido nella schiena ogni volta che sento qualcuno presuntamente di sinistra accusare Israele di genocidio: è per me inevitabile sospettare che nella psiche perversa di chi lancia tale accusa ci sia un sottofondo di negazionismo rispetto al vero tragico genocidio dell’Olocausto - e una sorta di sadico autocompiacimento. Questo provo io che non sono ebreo. Non oso immaginare cosa provi un ebreo, specialmente se ha avuto i suoi cari uccisi in mezzo ai circa sei milioni sterminati dal nazifascismo tedesco, italiano, croato, ungherese ecc.) 

 

L’origine dell’attuale guerra tra lo Stato d’Israele e il miniStato di Gaza (ANP di Gaza) viene falsificata da Bruno nella prima riga del suo articolo, in cui scrive: «Dal 7 ottobre si è riaccesa la guerra di Israele al popolo palestinese, in particolare contro la popolazione di Gaza». Falso e Bruno sa, come tutti sanno, che il 7 ottobre è stato Hamas a dichiarare guerra a Israele nella forma di pogrom antiebraico.

E subito dopo Bruno prosegue: «In realtà [la guerra] non si era mai spenta, relegata in un parziale oblio». Se ne deduce che il sionismo genocida, si stava «obliando» di esserlo? Strano modo di fare le pulizie etniche… a intervalli e quando uno se ne ricorda.

 

Viene definito «eterodiretto» l’«atto terroristico organizzato da Hamas» a mitigare le responsabilità di Hamas stessa. Ora Hamas riceve finanziamenti da varie parti, ma le decisioni che prende sono sue. Anche questo è risaputo. E poiché non viene detto in tutto l’articolo chi «eterodirige» l’azione di Hamas - per esempio la decisione di compiere una cosa abominevole come il pogrom del 7 ottobre - rimane la sensazione che si voglia sollevare Hamas da una parte delle sue responsabilità.